La dystonie

La dystonie se caractérise par des contractions anormales et inadaptée d’un ou plusieurs muscles au cours d’un mouvement (crampe professionnelle par exemple) ou dans le maintien d’une posture. Ce phénomène peut s’accompagner d’une série de spasmes engendrés par une série de contractures (ce qui le différencie de la paralysie).

Elle peut être le symptôme d’une pathologie post-traumatique, d’une lésion au niveau des ganglions de la base (pallidum interne), d’une maladies neurologique héréditaire ou acquise. Elle peut également être causée par les médicaments ou les toxiques.

La dystonie entraîne une hypertrophie des masses musculaires.

Tant que la maladie est récente et pas stable, la toxine botulique peut s’avérer un traitement efficace. Sinon, un recours à la chirurgie peut soulager ce syndrome.

La dystonie s’estompe avec le sommeil. Elle est aussi sensible aux émotions, à la fatigue, au stress…

Il existe différents types de dystonies :

  • D’attitude (torticolis, lordoses, scolioses, …) : il s’agit alors d’une instabilité posturale avec déflexions majeures (état d’un membre qui n’est pas fléchi) en flexion ou extension.
  • D’action / de fonction (crampe de l’écrivain…) : l’extension est exécutée au prix d’un effort démesuré.
    • Focales /segmentaires / généralisées
    • Permanentes / intermittentes

On distingue:

  • Les dystonies primaires :
    • torticolis spasmodique (antero/latero/retro-colis), qui touche plus les femmes que les hommes
    • Blépharospasme (visage), qui touche souvent les femmes à partir de 50 ans
    • oromandibulaire
    • pharyngée, contraction anormale des cordes vocales, et altérant la voix (par exemple dans le syndrome Gilles de la Tourette)
  • Les dystonies secondaires, liées à une cause  telle que vue plus haut : génétique, neuroleptique, trauma crânien, anoxie, AVC, dystonie de fonction, maladie de Parkinson.

 

La relaxation peut être utilisée pour apporter au patient un mieux être. Des études rapportent des résultats positifs dans le cadre de dystonies professionnelles, avec la relaxation progressive de Jacobson et plus encore avec le training autogène de Schultz (De Ajurriaguerra et Coll.). La relaxation de Berges, progessive, permet  au patient de généraliser l’état de détente procurée au sein du cabinet.

D’autres enfin soulignent l’efficacité de la technique du biofeedback, utilisée en complément.

Outre le mieux-être par la relaxation, le psychomotricien peut accompagner le patient sur certaines des conséquences de la dystonie, comme un trouble de l’écriture ou encore un trouble de la marche et de l’équilibre.

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